Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, L’Épouse Hypersexuelle : Exhibitionnisme Et Hypersexualité

On connaît le phénomène des hommes exhibitionnistes. Il y a de telles femmes aussi. Les femmes agissent parfois même plus directement. Cela se traduit dans par des tenues très courtes, transparentes ou au moins translucides, des décolletés vertigineux. Le but est de susciter l’attention les hommes. Cela peut être avec l’intention de conclure, pour montrer que l’on est disponible, mais cela peut être aussi pour le plaisir de susciter le désir, pour plaire, sans pour autant vouloir aller plus loin. Une femme, à partir du moment où sa tenue n’est pas un attentat « manifeste » à la pudeur, doit avoir le droit de porter des tenues très sexy, voire provocantes, sans que cela soit ment une invitation à se faire sauter dessus ! C’est un débat récurrent, où certains justifient, ou excusent, l’agression sexuelle, ou pire, le viol avec ce jugement sans appel : « vous avez vu comment elle était habillée ! » Et bien non ! Féministe, je revendique le droit des femmes à choisir librement leur tenue, en conservant leur liberté complète d’aller plus loin ou non, en répondant ou non au désir qu’elles ont ainsi éveillé.

J’AIME ME MONTRER, QU’ON M’ADMIRE, QU’ON ME DESIRE

J’avais promis de revenir sur mon exhibitionnisme, consciente qu’il est étroitement lié à mon hypersexualité. C’est d’autant plus vrai que ceux qui ont voulu encourager mon hypersexualité, comme Philippe et Rachid, ont favorisé cette tendance, alors qu’Hassan, qui cherchait à tout prix à la contrer, combattit tout autant mon exhibitionnisme que mon hypersexualité.

Mon exhibitionnisme est présent dans beaucoup des textes que j’ai consacrés à mon parcours. Je reprendrai plus loin certains extraits significatifs.

Je préfère prévenir que ce récit n’est pas « hard », il ne contient pas de scène de sexe, mais il est très suggestif, confirmant que l’exhibition est une arme pour une hypersexuelle pour susciter le désir et parvenir à ses fins, en quelque sorte une arme de « séduction massive ».



Oui, aussi loin que je me souvienne, j’aime me montrer, j’aime qu’on m’admire, j’aime séduire, j’aime qu’on me désire et qu’on me possède.

Pour moi, m’exhiber, ce n’est pas être vulgaire ou être « déguisée en pute ». Bien entendu j’aime porter des décolletés plongeants, oublier de boutonner « convenablement » mon chemisier, choisir un chemisier translucide qui permette de bien mater mes seins, d’autant que j’évite généralement de porter un soutien-gorge. Mes sont petits, mais particulièrement sensibles. Quand je suis excitée, mes tétons sont dressés, laissant deviner mon envie.

De même, j’aime porter des jupes très courtes, pour bien montrer mes jolies jambes et notamment mes cuisses. J’apprécie aussi de porter un pantalon serré, qui met bien en valeur mon petit cul et mes fesses fermes.

Mais pour moi, l’exhibition est aussi dans une robe au dos nu vertigineux, dans un maquillage soigneusement préparé, jamais vulgaire, dans le choix d’un rouge à lèvres prometteur d’une « bouche à pipes », dans le recours à un fonds de teint qui met en valeur mes traits, dans le choix d’un fard à paupières qui rappelle que je suis la lointaine héritière des hétaïres, de Cléopâtre ou de Théodora et du khôl qui rend le regard mystérieux et sexy.

Oui j’aime séduire, que les hommes m’admirent, me désirent, bandent pour moi. Et j’aime ça d’autant plus que Philippe m’y a toujours encouragé.

QUAND J’ETAIS UNE TA

Autant que je me souvienne, j’ai toujours aimé porter des vêtements courts, légers, et pour tout dire peu de vêtements. A la maison, surtout en été, dans un pays chaud, j’aimais à circuler nue.

Malgré les vives récriminations de ma mère, cela ne posait guère de problèmes, jusqu’à ce que mon corps se transforme et que je devienne peu à peu une femme.
Dès ce moment-là, j’ai aimé porter des jupes courtes et même des minis! J’ai d’emblée détester porter un soutien-gorge, peu adaptés à mes petits seins, préférant les grands décolletés et même à jouer de la transparence.
Aux culottes sages, je préférais les strings, le plus petit possible, et, quand je le pouvais, ne rien mettre du tout sous ma jupe, pour sentir une sensation de liberté, au risque que l’on mate ma chatte, ce qui n’était pas pour me déplaire.

J’avais remarqué, et j’en ai été tout de suite particulièrement fière, les regards masculins posés sur moi, qui me donnaient et me donnent toujours une certaine sensation, un certain frisson. Adolescente, j’étais une ta, provocatrice, sur qui se retournaient les hommes.

J’avais très vite remarquer le regard de certains de mes professeurs, qui se penchaient sur mon travail, pour mieux mater ma poitrine naissante ou qui m’envoyer au tableau pour le seul plaisir d’admirer mes jambes et mon petit cul.

Ce comportement suscitait la vive colère de ma mère et de fréquentes disputes entre elle et mon père, qui laissait faire et même m’encourageait, puisque c’est lui qui me donnait l’argent, me permettant de me présenter ainsi. Comme plus tard avec Philippe, rien n’était assez beau ou assez sexy pour moi.

J’entendais leurs affrontements et évidemment c’est le parti de mon père que je prenais et je me sentais encouragée par ses propos :

• Tu es irresponsable de laisser ta fille s’exhiber ainsi ! Tu l’as regardé ? Elle se maquille, et montre ses cuisses, ses seins et même sa chatte ! Elle se comporte comme une petite putain et tu laisses faire ! Pire, tu l’encourages !

• Je t’interdis, quand tu parles de ma fille, d’employer ce mot, tu entends ? Je suis fier d’elle, elle est magnifique ! Pourquoi cacher ce qui est beau ? Olga aura les hommes à ses pieds ! Pour le moment, je ne laisserai personne l’approcher. Mais ça me plait qu’elle soit admirée.

Comme je l’ai expliqué, j’ai depuis compris que cela faisait partie d’un complexe d’Electre, que je développais et qu’il encourageait, sans que cela aille, comme je l’aurais voulu, au bout. Mais ceci est une autre histoire.


UN OUTIL DE SEDUCTION

L’exhibitionnisme a depuis le début accompagné mon parcours hypersexuel.

Il est pour moi un instrument de séduction : dès le lycée, je multipliais les provocations, veillais à porter des tee-shirts échancrés ou des chemisiers décolletés, des jupes courtes, avec, en dessous, soit un mini-string, soit pas de culotte du tout, de façon à ce que ceux que je voulais sachent que j’étais totalement disponible.

C’est aussi comme cela que j’ai procédé pour séduire Philippe ou plutôt pour qu’il devienne enfin mon amant, alors qu’il n’osait pas prendre l’initiative, de peur de me décevoir.

C’est ce que j’ai raconté dans le récit n° 3 : « « J’avais sorti le grand jeu, en mettant ma robe la plus sexy, dos nu, fendue jusqu’aux hauts des cuisses, particulièrement décolletée. Absolument provocante et indécente. Evidemment ni soutien-gorge ni culotte, pas même un mini-string. Je m’étais outrageusement maquillée, je portais des talons aiguille qui mettaient en valeur mon joli cul. »

Je reviendrai dans d’autres textes sur des occasions où, partie « en chasse » j’ai utilisé mon exhibitionnisme comme « arme de séduction massive » et parvenir à mes fins, dès lors que j’avais affaire à un homme que je voulais.

ENCOURAGEE PAR PHILIPPE

J’ai raconté que, dès le début de notre relation, Philippe n’avait pas caché son candaulisme et m’avait encouragé à laisser libre cours à mon hypersexualité. Voulant me ranger, convaincue de pouvoir y parvenir, je refusais fermement et je suis parvenue, avec des dérapages lors de notre mariage et lors d’un voyage au Brésil, à résister à mes penchants naturels, au moins jusqu’à ce que Rachid fut mis sur ma route.

Philippe insistait pour que je porte des tenues très provocantes, des robes très courtes et très décolletées, dévoilant mes formes, mes fesses et mes petits seins fermes.

Philippe me couvrait de cadeaux. Comme pour mon père avant lui, ce n’était jamais, à ses yeux, assez cher et surtout ni assez sexy.


J’ai fini par accepter de « m’habiller » de façon ultra-provocante, portant des tenues indécentes, avec lesquelles on voyait sans problèmes mes seins et mes cuisses. Mes vêtements étaient serrés, courts, hyper décolletés, souvent des dos nus vertigineux, des chemisiers où les boutons du haut n’étaient pas fermés ou des tee-shirts très échancrés et translucides. Je ne portais rarement de soutien-gorge. Je mettais rarement de culottes, tout au plus un mini-string ou un string ficelle.

Bref mes tenues étaient une provocation permanente et on aurait pu me prendre pour une « professionnelle ».

Le moment où Philippe est allé le plus loin fut celui de notre (premier) mariage.

Je publie ci-dessous les extraits du récit n°5 où j’ai parlé de ma robe de mariage :

« Nous fîmes de nombreux magasins. Ce n’était jamais assez cher et surtout jamais assez sexy. Il finit par trouver ce qu’il recherchait :

• Mon chéri, elle est magnifique mais.. Déjà, pour commencer, elle est hors de prix.

• Rien n’est trop beau pour toi.

• Et surtout elle est absolument indécente. Tu as vu ce décolleté, ce dos nu, la façon dont elle est fendue jusqu’au haut des jambes. Je serai plus indécente que si j’étais nue. Regarde Philippe, on voit presque mes seins. Et puis le tissu fait qu’elle est presque translucide, il ne faudra pas se forcer pour voir mes fesses, ma chatte. Non, ce n’est pas possible !

• Olga, fais-moi plaisir. Si je pouvais, je t’exhiberai nue. Je veux que les autres femmes crèvent de jalousie, que les hommes soient fous de désir. Que tout le monde sache que ma femme est magnifique et que c’est moi qu’elle a choisi !

• Tu es fou. A la mairie, on va m’accuser d’attentat à la pudeur !

• Si tu y tiens tu porteras une étole légère à la mairie. Pour la réception et le diner, nous serons entre nous.

• Entre nous, avec toutes les personnes que tu as invitées. Puisque tu insistes tellement, on y va, mais tu ouvres la boite de Pandore et le jour de notre mariage.

• Ca ne me déplairait pas, bien au contraire !

• Vicieux !

• Je fais une concession. Tu porteras un mini-string, pour une fois. Mais pas de soutien-gorge.

• Les mecs vont passer leur temps à mater mes seins !

• C’est ce que je veux. Rien que d’y penser, ça me fait bander ! »

Je reprends un second extrait de ce texte, qui décrit comment j’étais exhibée et offerte ce jour-là.

« Le grand jour était arrivé. J’étais comme une princesse, après avoir passé la matinée aux bons soins de la coiffeuse et de l’institut de beauté. Aucun détail n’avait été laissé au hasard, depuis le vernis de mes ongles jusqu’au fard des yeux. Les chaussures, avec leurs talons à aiguille, mettaient encore plus en valeur mon joli cul. Je me regardais dans la glace pendant que deux femmes achevaient de m’aider à me préparer (je n’ose pas dire en l’occurrence m’habiller) et j’étais effarée. Bien plus qu’au magasin où Philippe m’avait e à acheter cette robe, je me rendais compte de son incroyable indécence. C’était une robe pour la Cicciolina, pas pour la jeune femme sage que je pensais être devenue. Philippe m’exhibait comme un trophée de chasse. Mes sentiments étaient partagés. J’avais honte et, en même temps, moi qui avais toujours eu une tendance à l’exhibitionnisme, j’étais fière de ma beauté qui rayonnait ce jour-là.

• Tu es magnifique, ma chérie. Merci d’avoir accepté de porter cette robe.

• Tu as tellement insisté. Je n’aurais pas dû accepter. C’est trop. Je vais faire scandale. Avec ce décolleté, on voit mes seins. Et avec la lumière, le soleil qu’on a aujourd’hui, je suis aussi indécente que si j’étais nue. »

Et on sait comment cela s’est terminé. Le soir même de mes noces, je fus adultère, avec Pierre, ami et témoin de Philippe. C’est ce qu’avait voulu celui-ci. Je rappelle seulement que ce n’est pas cette tenue qui fût déterminante, mais ma colère face au comportement de Philippe : seules ses provocations avec Christine m’amenèrent à faire, au bout de la nuit, ce que je refusais, tout en privant Philippe de la séance candauliste dont il rêvait, ce qui ne fut que partie remise, au profit d’un « simple »adultère . Premier et grave accroc à mes bonnes résolutions. Il y en eut d’autres jusqu’à ce que je devienne la proie de Rachid.

LAISSER VOIR N’EST PAS SE DONNER

C’est la confirmation que même poussé à l’extrême, il n’y a pas de lien de cause à effet entre l’exhibitionnisme et l’hypersexualité.

Une femme qui porte des vêtements particulièrement sexy aime à être admirée, voire désirée, c’est évident. Ça ne veut pas dire qu’elle souhaite ment passer à l’acte. C’est important de le rappeler, parce que tant de discours justifient le harcèlement sexuel, voire les agressions et les viols, parce que la victime était habillée de « façon provocante ». Laisser voir, aimer le regard des hommes, ne veut pas dire se donner.

Le jour où je me suis donnée à Rachid (récit n°10), on pouvait penser que la tenue que je portais ce jour-là était une invitation à ce qui s’est passé ensuite :

« C'était en juillet 2007, une des rares journées d'été de cette année-là. Je faisais des courses au supermarché du quartier. Comme il faisait assez chaud ce jour-là, j'avais mis une jupe courte, un mini string blanc, des bas noirs. Je portais un chemisier décolleté, pas de soutien-gorge, j’en porte rarement car j'aime que mes petits seins soient libres. Franchement, je ne m'étais pas rendue compte que ce chemisier était assez translucide et laissait voir mes seins sous le tissu. A force que Philippe me pousse à m’habiller ainsi, je ne me rendais plus compte combien j’étais provocatrice et indécente. »

En réalité, Rachid n’était pas là par hasard. C’est Philippe, sur l’instigation de Georges le concierge, qui avait mis ce fauve sur ma route pour que je me laisse aller à ma pente naturelle, à laquelle je tentais désespérément de résister.

UN EXHIBITIONNISME EXACERBE PAR RACHID

Rachid s’était fixé comme objectif de faire de moi, selon ses termes, une « salope intégrale ».

Nous affichions sans pudeur notre liaison. Rachid et moi sortions en ville, enlacés. Nous nous embrassions publiquement. Rachid avait encore ren mes tendances à l’exhibitionnisme, qu’avait encouragées Philippe. Rachid voulait que je sois maquillée à outrance, portant des pantalons serrés ou des jupes « ras la touffe ». Il veillait particulièrement à ce que je ne porte jamais ni culotte ni string et que mes seins soient presque visibles.

J’ai raconté plusieurs épisodes significatifs des pratiques de Rachid, comme celui où il m’avait fixé rendez-vous dans le quartier chaud d’une grande ville voisine (récit 11) : «

• J’ai une idée : tu mets le top que je t’ai offert, tu sais celui qui est particulièrement décolleté et laisse ton nombril à l’air. Tu prends la jupe la plus serrée et la plus courte que tu as. Maquille-toi à outrance, en insistant sur les lèvres, je veux qu’elles soient bien rouges. Pour les yeux, les joues, utilise ce qu’on a acheté l’autre jour. Ah oui, n’oublie pas, ce que tu as de mieux en talons aiguilles, pour mettre tes jambes et ton cul en valeur.

• Mais Rachid, tu vas me faire passer pour ce que je ne suis pas.

• Mais si mon amour que tu es une putain. Ma putain. Fais ce que je te dis. Prends un taxi et attends-moi Boulevard Foch, près de la gare.

• Rachid, c’est le quartier des prostituées. Je vais me faire embarquer pour racolage ! »

Pourtant, alors entièrement sous sa coupe, j’ai accepté ce qu’il m’avait demandé.

J’étais partagée entre la honte, la peur et l’excitation. Je me suis mise à faire les cent pas devant le lieu de rendez-vous, un hôtel de passes, tortillant inévitablement du cul, tant ma jupe était serrée et les talons-aiguille n’arrangeant pas les choses. Rachid n’était pas là et mit plus d’une heure à arriver. Cela me parut une éternité, pendant laquelle je me suis fait aborder plusieurs fois par des clients potentiels, traitée d’allumeuse, sans oublier les menaces des prostituées et des souteneurs qui pensaient qu’une nouvelle venait sur leur territoire. J’avais beaucoup de mal à faire comprendre que je n’étais pas là pour faire le trottoir, mais seulement parce que mon amant, par vice, m’exhibait. »

Dans le même ordre d’idées, il y eût les séances hebdomadaires à la cité sensible, où Rachid m’offrait à des jeunes du quartier.

Rachid veillait à ce que mon arrivée à la cité ne passe pas inaperçue. Il exigeait que je sois outrageusement maquillée, que je porte une jupe serrée et courte, un chemisier ou un tee-shirt échancré, qui laissait bien voir mes seins, sans que jamais je n’ai de soutien-gorge. Il m’obligeait aussi à mettre des talons-aiguille qui rendaient ma marche difficile, mais qui mettaient en valeur mes fesses, rendant fous de désir ces jeunes mâles.

La montée des escaliers jusqu’au 4ème étage, où se situait l’appartement où vivait Kamel, le complice de Rachid et où se déroulaient ces séances, était un moment difficile. De nombreux jeunes en profitaient pour mater, d’autant plus que Kamel, par vice, me faisait retirer le mini-string que j’avais été autorisé à mettre. Les mères de famille, qui ne pouvaient empêcher leurs fils de participer à tout cela, m’agonisaient d’injures. Il m’est arrivé de me faire cracher dessus.

Rachid avait utilisé, poussé à l’extrême mes tendances exhibitionnistes, pour marquer sa domination sur moi et notre couple et accompagné ma descente aux enfers.

J’ai eu beaucoup de chance, pendant toute cette période, d’avoir échappé à des agressions ou encore à des verbalisations pour atteinte à la pudeur. Je rappelle que l’exhibition sexuelle, en remplacement de l’ancien délit d’outrage à la pudeur de l’article 330 ancien du code pénal, est réprimée par l’article 222-32 du Code Pénal : « L'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d'1 an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende. »

REPRIMER L’EXHIBITIONNISME POUR ANNIHILER MON HYPERSEXUALITE : LA TENTATIVE D’HASSAN

Le changement fut radical avec Hassan et ce dès le premier jour de notre relation.

J’ai raconté (récits 30 et 31) comment il avait surpris mes ébats avec Kamel et un de ses amis, chassé ceux-ci et comment, sur un coup de foudre, nous étions devenus amants.

J’étais tombée follement amoureuse de lui. Après une longue nuit d’amour, je m’apprêtais à regagner mon domicile.

« J’avais remis mes vêtements de la veille.

• Ah non, tu ne sors pas comme ça ! Ce sont des vêtements de putain ! Chez nous, je veux bien que tu sois sexy, et même à poil, mais seulement pour moi et pas offerte à la concupiscence des autres ! Je vais te chercher des vêtements décents. Tu es ma femme désormais.

J’étais estomaquée, mais je ne le contredisais pas.

Il revint peu après, avec une longue tenue et un voile.

• Tu es fou ? Je ne vais pas mettre ça ! Je ne suis pas musulmane !

• Pas encore, mais tu es déjà ma femme. Tu dois doit couvrir tout le corps à l’exception des mains et du visage. Le voile ne doit pas laisser dépasser la moindre partie de la chevelure. Tu m’as promis obéissance, femme ! Désormais tu sortiras ainsi. Je ne veux plus que ma femme soit un objet de désir pour les autres hommes. Seulement pour moi.

Je me soumettais. Après tout si c’est ce qu’il voulait, c’était aussi un moyen de ne pas susciter la tentation.

Notre descente fit sensation. C’était une autre femme qui quittait l’appartement de Kamel, rien à voir avec la scandaleuse, la putain qui était arrivée la veille sous les injures et les malédictions. J’étais respectée, j’étais la femme d’Hassan. »

J’avais obtenu, de haute lutte, de la part d’Hassan, de ne pas être contrainte de porter la tenue islamique qu’il voulait que je revête lorsque je sortais. Je ne consentais à me vêtir ainsi uniquement quand nous sortions ensemble, afin que je ne lui « fasse pas honte ».

Je faisais l’effort de ne plus porter toutes ces tenues sexy, voire scandaleuses que Philippe m’avait offertes et qui avaient tant contribué à ma réputation sulfureuse. Le jour du baptême civil de ma seconde fille, Leila, je portais une tenue sobre, une robe qui allait jusqu’à mes genoux, je ne mettais en valeur ni mes seins, ni mes fesses. Plus d’un invité fût étonné de ma transformation en épouse sage, notamment les hommes qui, pour beaucoup, étaient venus dans l’espoir de se rincer l’œil grâce aux tenues réputées, indécentes d’Olga T.

En quelques mois, j’étais passée de la liberté totale à l’enfermement, du rang de princesse à celui d’épouse d’un musulman rigoriste. D’une jalousie maladive, il ne voulait pas que je sorte seul. Il avait fait débarrasser les armoires pleines de tenues sexy qu’affectionnait Philippe, les remplaçant par des choses que je trouvais hideuses, qui cachaient mes jambes, ma poitrine, mes épaules, mes bras. Quand je sortais ainsi, nul n’aurait pu reconnaître dans cette femme voilée la sulfureuse Olga.

Dans ma volonté de me punir, j’acceptais ce traitement. Je ne voyais plus mes amies, et il était hors de question que je puisse rencontrer d’autres hommes, sauf en présence d’Hassan. C’était pour moi une nouvelle descente aux enfers, mais j’acceptais mon sort comme une juste punition de mes fautes passées.

UN NOUVEL EQUILIBRE ?

Après la rupture avec Hassan, nous avons reconstitué notre couple avec Philippe.

Philippe le candauliste continue à vouloir que j’inspire le désir des mâles, tout en cherchant à éviter les dérapages du passé et à maîtriser la situation. Il adore que les gens se retournent sur mon passage et que les autres hommes matent mon décolleté, mes cuisses, mon joli cul.

Nous avons symboliquement passé un « pacte candauliste » dont le principe n° 8 résume bien ce que nous recherchons : « Olga portera des tenues sexy, soigneusement choisies par Philippe. Olga mettra en valeur notamment sa poitrine, ses jambes et son cul. Elle apparaîtra pour ce qu’elle est : une femme mariée, qui porte fièrement son alliance, mais qui est aussi une libertine assumée, prête à des relations extra-conjugales avec l’accord et en présence de son mari. »

UNE TENUE STRICTE N’EMPECHE PAS LES TENTATIONS

J’ai raconté (récit 53) ma tentative de reprendre une activité professionnelle, pensant que cela m’aiderait à maîtriser mon hypersexualité. Dans ce milieu professionnel, je veillais à m’habiller avec des tailleurs stricts, à éviter les décolletés provocants, tout ce qui pouvait mettre en valeur mes fesses, mes seins, mes jambes. Je faisais aussi en sorte que mon maquillage soit discret. Habillée très sagement, je voulais passer pour une grande vertueuse inabordable. Bref, j’étais une mère de famille « normale », qui reprenait une activité professionnelle, qui s’investissait dans son travail, ne ménageait pas son temps et donnait entière satisfaction.

Et pourtant cela n’a pas empêché, qu’après avoir été harcelée, j’ai fini par avoir une relation adultère avec mon chef Denis, ce qui me poussa à renoncer à cette tentative de reconversion professionnelle.

J’ASSUME

Je ne cache pas le frisson, la sensation, l’excitation, de savoir que les yeux se promènent sur mon corps.

J’aime porter des strings ou des petites culottes, pratiquement toutes de dentelle, très suggestives, que j’achète achète dans des boutiques de lingerie fine. Pour ma poitrine, selon mon humeur, j’alterne désormais entre l’absence de soutien et les chemisiers échancrés et des soutien- gorge avec un bonnet rigide, volontairement trop grand pour mes seins. Cette dernière manière, je l’ai constaté, attire encore davantage les regards.

Toutes les occasions, en tous lieux, à tout moment, sont pour moi prétexte à m’exhiber : nue devant ma fenêtre, les jambes écartées à la terrasse d’un café ou dans un restaurant, comme je l’ai raconté récemment.

Il m’arrive d’aller au supermarché seulement vêtue d'une minirobe légère sans rien dessous. J’aime aussi, dans la journée, lorsque j’ai besoin de me soulager, entrer dans une boutique de lingerie. Je me branle dans la cabine d’essayage. Je m’arrange toujours pour laisser le rideau entr’ouvert afin que la vendeuse ou bien qu’une cliente puisse m’apercevoir en pleine action.

Au volant de ma voiture, j’aime aussi m’exposer. Je porte alors une jupe ou robe suffisamment ample, j’écarte bien les jambes et je me caresse. Qu’on puisse m’observer ainsi m’excite au plus haut point. J’essaie de longer un autobus ou bien un camion, afin que de haut je puisse être bien observée. Bien entendu les feux rouges et les embouteillages sont des moments de prédilection.

Aussitôt arrivée chez moi, il faut alors que je me soulage grâce à une pratique dont j’ai longuement parlé : la masturbation, jusqu’à ce que je me libère de la tension que j’ai accumulée.

JE SUIS CUTE

Lancé sur Twitter pour promouvoir l'amour de soi et le droit des femmes à disposer de leur corps comme elles le souhaitent, le hashtag #JeSuisCute a suscité un flot d'insultes et de commentaires haineux sur la toile.

Le mot dièse - en français «je suis mignonne» - a été lancé en juillet 2018 par Manny Koshka, une modèle d'origine lilloise. Sur Twitter, elle a publié quatre photos où elle apparait partiellement dénudée, en sous-vêtements, accompagnée d'un commentaire où elle explique sa démarche.

La jeune femme s'insurge contre la «police des mœurs» qui sévit sur les réseaux sociaux dès qu'un bout de peau ou une partie du corps féminin est dévoilé et défend la liberté de montrer son corps, en appelant d'autres à suivre son exemple. De nombreuses internautes ont alors posté à leur tour leurs photos, parfois en lingerie, parfois dénudées ou dans des tenues plus classiques.

La réaction de la Twittosphère ne s'est pas faite attendre et les participantes ont vu leurs comptes inondés d'un flot de commentaires insultants ou infantilisants tandis que le hashtag a été repris pour dénoncer la vacuité de la démarche. Un exemple typique de «slut-shaming», une pratique qui stigmatise les femmes jugées immorales ou trop à l'aise avec leur corps ou leur sexualité.

L'hashtag étant devenu viral, d'autres internautes, femmes comme hommes, se sont néanmoins mobilisés pour défendre le mouvement. Dans un contexte où la parole des femmes se libère, la vulgarisation du corps des femmes pose toujours problème aux grandes plateformes Internet.

A la demande de Philippe, je ne suis plus sur les réseaux sociaux. Mais je voulais marquer ma solidarité avec ce mouvement et affirmer le droit de s’exhiber, sans franchir la frontière de l’attentat à la pudeur.

POUR LES LECTEURS PREMIUM

J’ai demandé une faveur à HdS, celle de pouvoir accompagner ce texte de quelques photos :

• Sur la première photo, je suis en train de monter les escaliers pour rejoindre l’appartement de Kamel où se passaient les séances. Nous sommes en été. Je porte une robe rose, à bretelles très courte qui laisse deviner que je ne porte si string ni culotte. La robe laisse aussi bien voir mon dos et mes bras, elle était très décolletée et n’a pas été longue à faire tomber dès l’arrivée à l’appartement. J’ai des chaussures à talon aiguille pour mettre en valeur mon joli cul.

• La photo 2 a été prise dans la rue, un soir où Rachid avait voulu jouer de l’ambiguïté de mes tenues. La robe rouge que je porte est courte et laisse bien voir mes cuisses. Pas rassurée, j’avais allumé une cigarette pour me donner de la contenance.

• La photo 3 montre ce que Philippe aime. Je porte un chemisier blanc, déboutonné et, une fois n’est pas coutume, un soutien-gorge blanc en dentelles, ainsi qu’un collier de perles cadeau de Philippe. Mon mari candauliste aime m’exhiber ainsi. Il a ouvert le chemisier pour m’offrir à l’objectif de l’appareil photo.

• La photo 4 a déjà été publiée et utilisée en photo de profil. Je porte une de mes robes préférées, noire, avec un vertigineux dos nu et sans soutien-gorge naturellement

J’espère que les lecteurs Premium apprécieront !

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!