Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, LÉpouse Hypersexuelle : Exhibitionnisme Et Hypersexualité
On connaît le phénomène des hommes exhibitionnistes. Il y a de telles femmes aussi. Les femmes agissent parfois même plus directement. Cela se traduit dans par des tenues très courtes, transparentes ou au moins translucides, des décolletés vertigineux. Le but est de susciter lattention les hommes. Cela peut être avec lintention de conclure, pour montrer que lon est disponible, mais cela peut être aussi pour le plaisir de susciter le désir, pour plaire, sans pour autant vouloir aller plus loin. Une femme, à partir du moment où sa tenue nest pas un attentat « manifeste » à la pudeur, doit avoir le droit de porter des tenues très sexy, voire provocantes, sans que cela soit ment une invitation à se faire sauter dessus ! Cest un débat récurrent, où certains justifient, ou excusent, lagression sexuelle, ou pire, le viol avec ce jugement sans appel : « vous avez vu comment elle était habillée ! » Et bien non ! Féministe, je revendique le droit des femmes à choisir librement leur tenue, en conservant leur liberté complète daller plus loin ou non, en répondant ou non au désir quelles ont ainsi éveillé.
JAIME ME MONTRER, QUON MADMIRE, QUON ME DESIRE
Javais promis de revenir sur mon exhibitionnisme, consciente quil est étroitement lié à mon hypersexualité. Cest dautant plus vrai que ceux qui ont voulu encourager mon hypersexualité, comme Philippe et Rachid, ont favorisé cette tendance, alors quHassan, qui cherchait à tout prix à la contrer, combattit tout autant mon exhibitionnisme que mon hypersexualité.
Mon exhibitionnisme est présent dans beaucoup des textes que jai consacrés à mon parcours. Je reprendrai plus loin certains extraits significatifs.
Je préfère prévenir que ce récit nest pas « hard », il ne contient pas de scène de sexe, mais il est très suggestif, confirmant que lexhibition est une arme pour une hypersexuelle pour susciter le désir et parvenir à ses fins, en quelque sorte une arme de « séduction massive ».
Oui, aussi loin que je me souvienne, jaime me montrer, jaime quon madmire, jaime séduire, jaime quon me désire et quon me possède.
Pour moi, mexhiber, ce nest pas être vulgaire ou être « déguisée en pute ». Bien entendu jaime porter des décolletés plongeants, oublier de boutonner « convenablement » mon chemisier, choisir un chemisier translucide qui permette de bien mater mes seins, dautant que jévite généralement de porter un soutien-gorge. Mes sont petits, mais particulièrement sensibles. Quand je suis excitée, mes tétons sont dressés, laissant deviner mon envie.
De même, jaime porter des jupes très courtes, pour bien montrer mes jolies jambes et notamment mes cuisses. Japprécie aussi de porter un pantalon serré, qui met bien en valeur mon petit cul et mes fesses fermes.
Mais pour moi, lexhibition est aussi dans une robe au dos nu vertigineux, dans un maquillage soigneusement préparé, jamais vulgaire, dans le choix dun rouge à lèvres prometteur dune « bouche à pipes », dans le recours à un fonds de teint qui met en valeur mes traits, dans le choix dun fard à paupières qui rappelle que je suis la lointaine héritière des hétaïres, de Cléopâtre ou de Théodora et du khôl qui rend le regard mystérieux et sexy.
Oui jaime séduire, que les hommes madmirent, me désirent, bandent pour moi. Et jaime ça dautant plus que Philippe my a toujours encouragé.
QUAND JETAIS UNE TA
Autant que je me souvienne, jai toujours aimé porter des vêtements courts, légers, et pour tout dire peu de vêtements. A la maison, surtout en été, dans un pays chaud, jaimais à circuler nue.
Malgré les vives récriminations de ma mère, cela ne posait guère de problèmes, jusquà ce que mon corps se transforme et que je devienne peu à peu une femme.
Dès ce moment-là, jai aimé porter des jupes courtes et même des minis! Jai demblée détester porter un soutien-gorge, peu adaptés à mes petits seins, préférant les grands décolletés et même à jouer de la transparence.
Javais remarqué, et jen ai été tout de suite particulièrement fière, les regards masculins posés sur moi, qui me donnaient et me donnent toujours une certaine sensation, un certain frisson. Adolescente, jétais une ta, provocatrice, sur qui se retournaient les hommes.
Javais très vite remarquer le regard de certains de mes professeurs, qui se penchaient sur mon travail, pour mieux mater ma poitrine naissante ou qui menvoyer au tableau pour le seul plaisir dadmirer mes jambes et mon petit cul.
Ce comportement suscitait la vive colère de ma mère et de fréquentes disputes entre elle et mon père, qui laissait faire et même mencourageait, puisque cest lui qui me donnait largent, me permettant de me présenter ainsi. Comme plus tard avec Philippe, rien nétait assez beau ou assez sexy pour moi.
Jentendais leurs affrontements et évidemment cest le parti de mon père que je prenais et je me sentais encouragée par ses propos :
Tu es irresponsable de laisser ta fille sexhiber ainsi ! Tu las regardé ? Elle se maquille, et montre ses cuisses, ses seins et même sa chatte ! Elle se comporte comme une petite putain et tu laisses faire ! Pire, tu lencourages !
Je tinterdis, quand tu parles de ma fille, demployer ce mot, tu entends ? Je suis fier delle, elle est magnifique ! Pourquoi cacher ce qui est beau ? Olga aura les hommes à ses pieds ! Pour le moment, je ne laisserai personne lapprocher. Mais ça me plait quelle soit admirée.
Comme je lai expliqué, jai depuis compris que cela faisait partie dun complexe dElectre, que je développais et quil encourageait, sans que cela aille, comme je laurais voulu, au bout. Mais ceci est une autre histoire.
UN OUTIL DE SEDUCTION
Lexhibitionnisme a depuis le début accompagné mon parcours hypersexuel.
Il est pour moi un instrument de séduction : dès le lycée, je multipliais les provocations, veillais à porter des tee-shirts échancrés ou des chemisiers décolletés, des jupes courtes, avec, en dessous, soit un mini-string, soit pas de culotte du tout, de façon à ce que ceux que je voulais sachent que jétais totalement disponible.
Cest aussi comme cela que jai procédé pour séduire Philippe ou plutôt pour quil devienne enfin mon amant, alors quil nosait pas prendre linitiative, de peur de me décevoir.
Cest ce que jai raconté dans le récit n° 3 : « « Javais sorti le grand jeu, en mettant ma robe la plus sexy, dos nu, fendue jusquaux hauts des cuisses, particulièrement décolletée. Absolument provocante et indécente. Evidemment ni soutien-gorge ni culotte, pas même un mini-string. Je métais outrageusement maquillée, je portais des talons aiguille qui mettaient en valeur mon joli cul. »
Je reviendrai dans dautres textes sur des occasions où, partie « en chasse » jai utilisé mon exhibitionnisme comme « arme de séduction massive » et parvenir à mes fins, dès lors que javais affaire à un homme que je voulais.
ENCOURAGEE PAR PHILIPPE
Jai raconté que, dès le début de notre relation, Philippe navait pas caché son candaulisme et mavait encouragé à laisser libre cours à mon hypersexualité. Voulant me ranger, convaincue de pouvoir y parvenir, je refusais fermement et je suis parvenue, avec des dérapages lors de notre mariage et lors dun voyage au Brésil, à résister à mes penchants naturels, au moins jusquà ce que Rachid fut mis sur ma route.
Philippe insistait pour que je porte des tenues très provocantes, des robes très courtes et très décolletées, dévoilant mes formes, mes fesses et mes petits seins fermes.
Philippe me couvrait de cadeaux. Comme pour mon père avant lui, ce nétait jamais, à ses yeux, assez cher et surtout ni assez sexy.
Jai fini par accepter de « mhabiller » de façon ultra-provocante, portant des tenues indécentes, avec lesquelles on voyait sans problèmes mes seins et mes cuisses. Mes vêtements étaient serrés, courts, hyper décolletés, souvent des dos nus vertigineux, des chemisiers où les boutons du haut nétaient pas fermés ou des tee-shirts très échancrés et translucides. Je ne portais rarement de soutien-gorge. Je mettais rarement de culottes, tout au plus un mini-string ou un string ficelle.
Bref mes tenues étaient une provocation permanente et on aurait pu me prendre pour une « professionnelle ».
Le moment où Philippe est allé le plus loin fut celui de notre (premier) mariage.
Je publie ci-dessous les extraits du récit n°5 où jai parlé de ma robe de mariage :
« Nous fîmes de nombreux magasins. Ce nétait jamais assez cher et surtout jamais assez sexy. Il finit par trouver ce quil recherchait :
Mon chéri, elle est magnifique mais.. Déjà, pour commencer, elle est hors de prix.
Rien nest trop beau pour toi.
Et surtout elle est absolument indécente. Tu as vu ce décolleté, ce dos nu, la façon dont elle est fendue jusquau haut des jambes. Je serai plus indécente que si jétais nue. Regarde Philippe, on voit presque mes seins. Et puis le tissu fait quelle est presque translucide, il ne faudra pas se forcer pour voir mes fesses, ma chatte. Non, ce nest pas possible !
Olga, fais-moi plaisir. Si je pouvais, je texhiberai nue. Je veux que les autres femmes crèvent de jalousie, que les hommes soient fous de désir. Que tout le monde sache que ma femme est magnifique et que cest moi quelle a choisi !
Tu es fou. A la mairie, on va maccuser dattentat à la pudeur !
Si tu y tiens tu porteras une étole légère à la mairie. Pour la réception et le diner, nous serons entre nous.
Entre nous, avec toutes les personnes que tu as invitées. Puisque tu insistes tellement, on y va, mais tu ouvres la boite de Pandore et le jour de notre mariage.
Ca ne me déplairait pas, bien au contraire !
Vicieux !
Je fais une concession. Tu porteras un mini-string, pour une fois. Mais pas de soutien-gorge.
Les mecs vont passer leur temps à mater mes seins !
Cest ce que je veux. Rien que dy penser, ça me fait bander ! »
Je reprends un second extrait de ce texte, qui décrit comment jétais exhibée et offerte ce jour-là.
« Le grand jour était arrivé. Jétais comme une princesse, après avoir passé la matinée aux bons soins de la coiffeuse et de linstitut de beauté. Aucun détail navait été laissé au hasard, depuis le vernis de mes ongles jusquau fard des yeux. Les chaussures, avec leurs talons à aiguille, mettaient encore plus en valeur mon joli cul. Je me regardais dans la glace pendant que deux femmes achevaient de maider à me préparer (je nose pas dire en loccurrence mhabiller) et jétais effarée. Bien plus quau magasin où Philippe mavait e à acheter cette robe, je me rendais compte de son incroyable indécence. Cétait une robe pour la Cicciolina, pas pour la jeune femme sage que je pensais être devenue. Philippe mexhibait comme un trophée de chasse. Mes sentiments étaient partagés. Javais honte et, en même temps, moi qui avais toujours eu une tendance à lexhibitionnisme, jétais fière de ma beauté qui rayonnait ce jour-là.
Tu es magnifique, ma chérie. Merci davoir accepté de porter cette robe.
Tu as tellement insisté. Je naurais pas dû accepter. Cest trop. Je vais faire scandale. Avec ce décolleté, on voit mes seins. Et avec la lumière, le soleil quon a aujourdhui, je suis aussi indécente que si jétais nue. »
Et on sait comment cela sest terminé. Le soir même de mes noces, je fus adultère, avec Pierre, ami et témoin de Philippe. Cest ce quavait voulu celui-ci. Je rappelle seulement que ce nest pas cette tenue qui fût déterminante, mais ma colère face au comportement de Philippe : seules ses provocations avec Christine mamenèrent à faire, au bout de la nuit, ce que je refusais, tout en privant Philippe de la séance candauliste dont il rêvait, ce qui ne fut que partie remise, au profit dun « simple »adultère . Premier et grave accroc à mes bonnes résolutions. Il y en eut dautres jusquà ce que je devienne la proie de Rachid.
LAISSER VOIR NEST PAS SE DONNER
Cest la confirmation que même poussé à lextrême, il ny a pas de lien de cause à effet entre lexhibitionnisme et lhypersexualité.
Une femme qui porte des vêtements particulièrement sexy aime à être admirée, voire désirée, cest évident. Ça ne veut pas dire quelle souhaite ment passer à lacte. Cest important de le rappeler, parce que tant de discours justifient le harcèlement sexuel, voire les agressions et les viols, parce que la victime était habillée de « façon provocante ». Laisser voir, aimer le regard des hommes, ne veut pas dire se donner.
Le jour où je me suis donnée à Rachid (récit n°10), on pouvait penser que la tenue que je portais ce jour-là était une invitation à ce qui sest passé ensuite :
« C'était en juillet 2007, une des rares journées d'été de cette année-là. Je faisais des courses au supermarché du quartier. Comme il faisait assez chaud ce jour-là, j'avais mis une jupe courte, un mini string blanc, des bas noirs. Je portais un chemisier décolleté, pas de soutien-gorge, jen porte rarement car j'aime que mes petits seins soient libres. Franchement, je ne m'étais pas rendue compte que ce chemisier était assez translucide et laissait voir mes seins sous le tissu. A force que Philippe me pousse à mhabiller ainsi, je ne me rendais plus compte combien jétais provocatrice et indécente. »
En réalité, Rachid nétait pas là par hasard. Cest Philippe, sur linstigation de Georges le concierge, qui avait mis ce fauve sur ma route pour que je me laisse aller à ma pente naturelle, à laquelle je tentais désespérément de résister.
UN EXHIBITIONNISME EXACERBE PAR RACHID
Rachid sétait fixé comme objectif de faire de moi, selon ses termes, une « salope intégrale ».
Nous affichions sans pudeur notre liaison. Rachid et moi sortions en ville, enlacés. Nous nous embrassions publiquement. Rachid avait encore ren mes tendances à lexhibitionnisme, quavait encouragées Philippe. Rachid voulait que je sois maquillée à outrance, portant des pantalons serrés ou des jupes « ras la touffe ». Il veillait particulièrement à ce que je ne porte jamais ni culotte ni string et que mes seins soient presque visibles.
Jai raconté plusieurs épisodes significatifs des pratiques de Rachid, comme celui où il mavait fixé rendez-vous dans le quartier chaud dune grande ville voisine (récit 11) : «
Jai une idée : tu mets le top que je tai offert, tu sais celui qui est particulièrement décolleté et laisse ton nombril à lair. Tu prends la jupe la plus serrée et la plus courte que tu as. Maquille-toi à outrance, en insistant sur les lèvres, je veux quelles soient bien rouges. Pour les yeux, les joues, utilise ce quon a acheté lautre jour. Ah oui, noublie pas, ce que tu as de mieux en talons aiguilles, pour mettre tes jambes et ton cul en valeur.
Mais Rachid, tu vas me faire passer pour ce que je ne suis pas.
Mais si mon amour que tu es une putain. Ma putain. Fais ce que je te dis. Prends un taxi et attends-moi Boulevard Foch, près de la gare.
Rachid, cest le quartier des prostituées. Je vais me faire embarquer pour racolage ! »
Pourtant, alors entièrement sous sa coupe, jai accepté ce quil mavait demandé.
Jétais partagée entre la honte, la peur et lexcitation. Je me suis mise à faire les cent pas devant le lieu de rendez-vous, un hôtel de passes, tortillant inévitablement du cul, tant ma jupe était serrée et les talons-aiguille narrangeant pas les choses. Rachid nétait pas là et mit plus dune heure à arriver. Cela me parut une éternité, pendant laquelle je me suis fait aborder plusieurs fois par des clients potentiels, traitée dallumeuse, sans oublier les menaces des prostituées et des souteneurs qui pensaient quune nouvelle venait sur leur territoire. Javais beaucoup de mal à faire comprendre que je nétais pas là pour faire le trottoir, mais seulement parce que mon amant, par vice, mexhibait. »
Dans le même ordre didées, il y eût les séances hebdomadaires à la cité sensible, où Rachid moffrait à des jeunes du quartier.
Rachid veillait à ce que mon arrivée à la cité ne passe pas inaperçue. Il exigeait que je sois outrageusement maquillée, que je porte une jupe serrée et courte, un chemisier ou un tee-shirt échancré, qui laissait bien voir mes seins, sans que jamais je nai de soutien-gorge. Il mobligeait aussi à mettre des talons-aiguille qui rendaient ma marche difficile, mais qui mettaient en valeur mes fesses, rendant fous de désir ces jeunes mâles.
La montée des escaliers jusquau 4ème étage, où se situait lappartement où vivait Kamel, le complice de Rachid et où se déroulaient ces séances, était un moment difficile. De nombreux jeunes en profitaient pour mater, dautant plus que Kamel, par vice, me faisait retirer le mini-string que javais été autorisé à mettre. Les mères de famille, qui ne pouvaient empêcher leurs fils de participer à tout cela, magonisaient dinjures. Il mest arrivé de me faire cracher dessus.
Rachid avait utilisé, poussé à lextrême mes tendances exhibitionnistes, pour marquer sa domination sur moi et notre couple et accompagné ma descente aux enfers.
Jai eu beaucoup de chance, pendant toute cette période, davoir échappé à des agressions ou encore à des verbalisations pour atteinte à la pudeur. Je rappelle que lexhibition sexuelle, en remplacement de lancien délit doutrage à la pudeur de larticle 330 ancien du code pénal, est réprimée par larticle 222-32 du Code Pénal : « L'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d'1 an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende. »
REPRIMER LEXHIBITIONNISME POUR ANNIHILER MON HYPERSEXUALITE : LA TENTATIVE DHASSAN
Le changement fut radical avec Hassan et ce dès le premier jour de notre relation.
Jai raconté (récits 30 et 31) comment il avait surpris mes ébats avec Kamel et un de ses amis, chassé ceux-ci et comment, sur un coup de foudre, nous étions devenus amants.
Jétais tombée follement amoureuse de lui. Après une longue nuit damour, je mapprêtais à regagner mon domicile.
« Javais remis mes vêtements de la veille.
Ah non, tu ne sors pas comme ça ! Ce sont des vêtements de putain ! Chez nous, je veux bien que tu sois sexy, et même à poil, mais seulement pour moi et pas offerte à la concupiscence des autres ! Je vais te chercher des vêtements décents. Tu es ma femme désormais.
Jétais estomaquée, mais je ne le contredisais pas.
Il revint peu après, avec une longue tenue et un voile.
Tu es fou ? Je ne vais pas mettre ça ! Je ne suis pas musulmane !
Pas encore, mais tu es déjà ma femme. Tu dois doit couvrir tout le corps à lexception des mains et du visage. Le voile ne doit pas laisser dépasser la moindre partie de la chevelure. Tu mas promis obéissance, femme ! Désormais tu sortiras ainsi. Je ne veux plus que ma femme soit un objet de désir pour les autres hommes. Seulement pour moi.
Je me soumettais. Après tout si cest ce quil voulait, cétait aussi un moyen de ne pas susciter la tentation.
Notre descente fit sensation. Cétait une autre femme qui quittait lappartement de Kamel, rien à voir avec la scandaleuse, la putain qui était arrivée la veille sous les injures et les malédictions. Jétais respectée, jétais la femme dHassan. »
Javais obtenu, de haute lutte, de la part dHassan, de ne pas être contrainte de porter la tenue islamique quil voulait que je revête lorsque je sortais. Je ne consentais à me vêtir ainsi uniquement quand nous sortions ensemble, afin que je ne lui « fasse pas honte ».
Je faisais leffort de ne plus porter toutes ces tenues sexy, voire scandaleuses que Philippe mavait offertes et qui avaient tant contribué à ma réputation sulfureuse. Le jour du baptême civil de ma seconde fille, Leila, je portais une tenue sobre, une robe qui allait jusquà mes genoux, je ne mettais en valeur ni mes seins, ni mes fesses. Plus dun invité fût étonné de ma transformation en épouse sage, notamment les hommes qui, pour beaucoup, étaient venus dans lespoir de se rincer lil grâce aux tenues réputées, indécentes dOlga T.
En quelques mois, jétais passée de la liberté totale à lenfermement, du rang de princesse à celui dépouse dun musulman rigoriste. Dune jalousie maladive, il ne voulait pas que je sorte seul. Il avait fait débarrasser les armoires pleines de tenues sexy quaffectionnait Philippe, les remplaçant par des choses que je trouvais hideuses, qui cachaient mes jambes, ma poitrine, mes épaules, mes bras. Quand je sortais ainsi, nul naurait pu reconnaître dans cette femme voilée la sulfureuse Olga.
Dans ma volonté de me punir, jacceptais ce traitement. Je ne voyais plus mes amies, et il était hors de question que je puisse rencontrer dautres hommes, sauf en présence dHassan. Cétait pour moi une nouvelle descente aux enfers, mais jacceptais mon sort comme une juste punition de mes fautes passées.
UN NOUVEL EQUILIBRE ?
Après la rupture avec Hassan, nous avons reconstitué notre couple avec Philippe.
Philippe le candauliste continue à vouloir que jinspire le désir des mâles, tout en cherchant à éviter les dérapages du passé et à maîtriser la situation. Il adore que les gens se retournent sur mon passage et que les autres hommes matent mon décolleté, mes cuisses, mon joli cul.
Nous avons symboliquement passé un « pacte candauliste » dont le principe n° 8 résume bien ce que nous recherchons : « Olga portera des tenues sexy, soigneusement choisies par Philippe. Olga mettra en valeur notamment sa poitrine, ses jambes et son cul. Elle apparaîtra pour ce quelle est : une femme mariée, qui porte fièrement son alliance, mais qui est aussi une libertine assumée, prête à des relations extra-conjugales avec laccord et en présence de son mari. »
UNE TENUE STRICTE NEMPECHE PAS LES TENTATIONS
Jai raconté (récit 53) ma tentative de reprendre une activité professionnelle, pensant que cela maiderait à maîtriser mon hypersexualité. Dans ce milieu professionnel, je veillais à mhabiller avec des tailleurs stricts, à éviter les décolletés provocants, tout ce qui pouvait mettre en valeur mes fesses, mes seins, mes jambes. Je faisais aussi en sorte que mon maquillage soit discret. Habillée très sagement, je voulais passer pour une grande vertueuse inabordable. Bref, jétais une mère de famille « normale », qui reprenait une activité professionnelle, qui sinvestissait dans son travail, ne ménageait pas son temps et donnait entière satisfaction.
Et pourtant cela na pas empêché, quaprès avoir été harcelée, jai fini par avoir une relation adultère avec mon chef Denis, ce qui me poussa à renoncer à cette tentative de reconversion professionnelle.
JASSUME
Je ne cache pas le frisson, la sensation, lexcitation, de savoir que les yeux se promènent sur mon corps.
Jaime porter des strings ou des petites culottes, pratiquement toutes de dentelle, très suggestives, que jachète achète dans des boutiques de lingerie fine. Pour ma poitrine, selon mon humeur, jalterne désormais entre labsence de soutien et les chemisiers échancrés et des soutien- gorge avec un bonnet rigide, volontairement trop grand pour mes seins. Cette dernière manière, je lai constaté, attire encore davantage les regards.
Toutes les occasions, en tous lieux, à tout moment, sont pour moi prétexte à mexhiber : nue devant ma fenêtre, les jambes écartées à la terrasse dun café ou dans un restaurant, comme je lai raconté récemment.
Il marrive daller au supermarché seulement vêtue d'une minirobe légère sans rien dessous. Jaime aussi, dans la journée, lorsque jai besoin de me soulager, entrer dans une boutique de lingerie. Je me branle dans la cabine dessayage. Je marrange toujours pour laisser le rideau entrouvert afin que la vendeuse ou bien quune cliente puisse mapercevoir en pleine action.
Au volant de ma voiture, jaime aussi mexposer. Je porte alors une jupe ou robe suffisamment ample, jécarte bien les jambes et je me caresse. Quon puisse mobserver ainsi mexcite au plus haut point. Jessaie de longer un autobus ou bien un camion, afin que de haut je puisse être bien observée. Bien entendu les feux rouges et les embouteillages sont des moments de prédilection.
Aussitôt arrivée chez moi, il faut alors que je me soulage grâce à une pratique dont jai longuement parlé : la masturbation, jusquà ce que je me libère de la tension que jai accumulée.
JE SUIS CUTE
Lancé sur Twitter pour promouvoir l'amour de soi et le droit des femmes à disposer de leur corps comme elles le souhaitent, le hashtag #JeSuisCute a suscité un flot d'insultes et de commentaires haineux sur la toile.
Le mot dièse - en français «je suis mignonne» - a été lancé en juillet 2018 par Manny Koshka, une modèle d'origine lilloise. Sur Twitter, elle a publié quatre photos où elle apparait partiellement dénudée, en sous-vêtements, accompagnée d'un commentaire où elle explique sa démarche.
La jeune femme s'insurge contre la «police des murs» qui sévit sur les réseaux sociaux dès qu'un bout de peau ou une partie du corps féminin est dévoilé et défend la liberté de montrer son corps, en appelant d'autres à suivre son exemple. De nombreuses internautes ont alors posté à leur tour leurs photos, parfois en lingerie, parfois dénudées ou dans des tenues plus classiques.
La réaction de la Twittosphère ne s'est pas faite attendre et les participantes ont vu leurs comptes inondés d'un flot de commentaires insultants ou infantilisants tandis que le hashtag a été repris pour dénoncer la vacuité de la démarche. Un exemple typique de «slut-shaming», une pratique qui stigmatise les femmes jugées immorales ou trop à l'aise avec leur corps ou leur sexualité.
L'hashtag étant devenu viral, d'autres internautes, femmes comme hommes, se sont néanmoins mobilisés pour défendre le mouvement. Dans un contexte où la parole des femmes se libère, la vulgarisation du corps des femmes pose toujours problème aux grandes plateformes Internet.
A la demande de Philippe, je ne suis plus sur les réseaux sociaux. Mais je voulais marquer ma solidarité avec ce mouvement et affirmer le droit de sexhiber, sans franchir la frontière de lattentat à la pudeur.
POUR LES LECTEURS PREMIUM
Jai demandé une faveur à HdS, celle de pouvoir accompagner ce texte de quelques photos :
Sur la première photo, je suis en train de monter les escaliers pour rejoindre lappartement de Kamel où se passaient les séances. Nous sommes en été. Je porte une robe rose, à bretelles très courte qui laisse deviner que je ne porte si string ni culotte. La robe laisse aussi bien voir mon dos et mes bras, elle était très décolletée et na pas été longue à faire tomber dès larrivée à lappartement. Jai des chaussures à talon aiguille pour mettre en valeur mon joli cul.
La photo 2 a été prise dans la rue, un soir où Rachid avait voulu jouer de lambiguïté de mes tenues. La robe rouge que je porte est courte et laisse bien voir mes cuisses. Pas rassurée, javais allumé une cigarette pour me donner de la contenance.
La photo 3 montre ce que Philippe aime. Je porte un chemisier blanc, déboutonné et, une fois nest pas coutume, un soutien-gorge blanc en dentelles, ainsi quun collier de perles cadeau de Philippe. Mon mari candauliste aime mexhiber ainsi. Il a ouvert le chemisier pour moffrir à lobjectif de lappareil photo.
La photo 4 a déjà été publiée et utilisée en photo de profil. Je porte une de mes robes préférées, noire, avec un vertigineux dos nu et sans soutien-gorge naturellement
Jespère que les lecteurs Premium apprécieront !
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